Parmi les émissions de radio que j’écoute, il y en a une que j’apprécie tout particulièrement, et c’est « A livre ouvert », diffusée le samedi à 5h50, 13h25, 16h25, 18h55 et 0h45. Dans un format court mais efficace (moins de cinq minutes), Valérie Expert et ses invités libraires y conseillent des romans qu’ils ont lus (ça paraît évident mais ça n’est pas toujours le cas…) et qu’ils ont appréciés.
J’aime beaucoup cette émission, d’une part parce que j’apprécie le ton de Valérie Expert et de ses invités. L’ambiance y est agréable, l’humour souvent présent. Ses invités libraires sont toujours très intéressants à écouter, notamment Gérard Collard (de la librairie « La Griffe noire » à Saint-Maur-des-Fossés) qui, disons-le, est quasiment toujours présent dans l’émission (et pour mon plus grand plaisir), mais aussi Lydie Zannini ou Jean Paul Collet.
D’autre part, s’il y a bien une chose que j’apprécie énormément dans cette émission, c’est qu’ils n’y parlent que de romans qu’ils ont appréciés, pas des autres (ou alors de manière ponctuelle, généralement pour les comparer aux livres chroniqués, parfois aussi pour se moquer). Et c’est un principe que je ne retrouve pas forcément dans les autres émissions littéraires que j’écoute ou que je regarde. Je trouve parfois dommage que certaines émissions passent des heures à parler de livres qu’ils n’ont pas appréciés. Je comprends l’idée, mais je trouve dommage de consacrer les trois-quarts d’une émission à des livres qui n’ont pas plu, mieux vaut se concentrer selon moi sur ceux qu’on a envie de conseiller aux autres (ce n’est que mon avis évidemment).
Mais le mieux est que vous découvriez vous-même cette émission, dont les différents épisodes sont ici. Vous pouvez l’écouter en direct sur France Info, en ligne ou en podcast évidemment (l’abonnement se fait directement depuis la page de l’émission).
Pour en revenir à cet article, cela faisait plusieurs semaines que je n’étais pas à jour dans mes podcasts de « A livre ouvert », et j’ai donc récemment écouté à la suite les épisodes de ces trois derniers mois. Je vous propose donc ci-dessous les livres qui ont depuis rejoint ma liste d’envies (il suffit de cliquer sur le titre de l’émission pour accéder à la page de l’émission correspondante, puis sur le lien en bas de page, après les critiques de livres, pour écouter l’émission en ligne) :
« Les singuliers » d’Anne Percin (éditions du Rouergue)
Dans les années 1888-90, un jeune peintre belge, Hugo Boch, en rupture avec ses origines bourgeoises, s’installe à Pont-Aven et y fait la rencontre de nombreux artistes, dont Gauguin. Ce dernier l’introduit dans l’avant-garde, dont Van Gogh est le maître scandaleux.
« Les accoucheuses » (3 tomes : « La fierté », « La révolte » et « La déroute ») d’Anne-Marie Sicotte (Editions Pocket)
Faubourg Sainte-Anne, Montréal, 1845. En pleine nuit, une sage-femme et sa fille vont accompagner une femme dans sa délivrance. À seize ans, Flavie entreprend ainsi l’apprentissage du métier d’accoucheuse auprès de Léonie, sa mère, qui caresse d’audacieux projets : la fondation d’un refuge pour femmes enceintes démunies et celle d’une école de sages-femmes. À l’instar de Simon, le père de Flavie, la société de l’époque, placée sous le règne tyrannique de la pudeur, est rebutée par ces nouveautés. Les membres du clergé se méfient comme de la peste de l’esprit d’entreprise de Léonie et de ses collègues. De leur côté, les médecins engagent une lutte de pouvoir afin de ravir leur clientèle aux sages-femmes. Séparés par un large fossé, les univers masculin et féminin ne se rejoindront qu’au moyen de trop fragiles passerelles, celles du respect et de l’amour. D’une écriture vivante et colorée, ce roman évocateur excelle à recréer l’atmosphère des débuts de l’ère victorienne et à camper des personnages attachants.
« Lettres à Alexandrine (1876-1901) » d’Emile Zola (Editions Gallimard)
Ces 318 lettres, adressées par Émile Zola à son épouse, Alexandrine, constituent le dernier grand inédit de l’écrivain, publié plus d’un siècle après sa disparition. Elles montrent le romancier face à ses contemporains, placé au cœur de la vie littéraire parisienne, et affrontant ce qui a constitué le choix décisif de son existence : son engagement dans l’affaire Dreyfus. Elles retracent en même temps l’histoire intime d’un couple qui a réussi à surmonter la crise dont il a failli être victime.
Alexandrine fait plusieurs séjours en Italie, entre 1895 et 1901. Zola doit subir un interminable exil en Angleterre, à la suite de la publication de son «J’accuse». Pour lutter contre l’absence, ils se retrouvent à travers les lettres qu’ils échangent.
Dialoguant avec Alexandrine, Zola se livre entièrement. «J’ai la certitude intérieure qu’une fois encore, je vais à mon étoile», lui écrit-il, en lui confiant les raisons qui le poussent à se lancer dans son combat en faveur d’Alfred Dreyfus. Sa correspondance accompagne la longue marche qu’il a entreprise pour le triomphe de la vérité et de la justice.
« Madame Zola » d’Evelyne Bloch-Dano (Editions Le Livre de Poche)
La vie d’Alexandrine-Gabrielle Meley (1839-1925) aurait pu être écrite par Emile Zola. Née dans le Paris des petits métiers, cette grisette sans le sou canote sur les bords de Seine et pose pour les Impressionnistes. Un jour, elle rencontre un Aixois travailleur. Ce sera l’unique passion de sa vie. Le couple qu’Alexandrine forme avec Emile Zola va symboliser le succès bourgeois du Second Empire. Dans leur propriété de Médan, l’ancienne cousette, aux accents de « poissarde », selon Edmond de Goncourt, reçoit l’élite de l’art, de Flaubert à Maupassant. Un vulgaire bonheur ? Une muse en cuisine ? Vive, altière, généreuse, Alexandrine ne cesse jamais de se battre. Elle est à la fois forte et fragile, matrone et moderne, mère et fille. Sans doute a-t-elle construit sa vie autour d’un secret profondé-ment enfoui – et qui est révélé ici pour la première fois. Cette biographie de Madame Zola, entraînante et précise, riche de correspondances inédites, évoque différentes époques : de l’affaire Dreyfus à la Grande Guerre, de la locomotive à vapeur aux années folles. On y voit l’intimité d’un écrivain. On y voit une anticonformiste entrer au Panthéon au côté de Jeanne Rozerot, qui fut la maîtresse de Zola et la mère de ses enfants. Alexandrine fut, sous les traits de l’éternelle épouse, une femme libre. Madame Zola a reçu le Grand Prix des lectrices de Elle en 1998.
« Le dernier banquet » de Jonathan Grimwood (Editions Terra Nova)
Un enfant crasseux mange des scarabées à côté d’un tas de fumier, il a cinq ans et ses parents sont morts. Il s’appelle Jean-Charles d’Aumout et c’est un noble sans le sou qui va connaître un destin exceptionnel.
Dans la France du XVIIIe siècle, l’orphelin devenu cadet à l’Académie militaire va, grâce à un mariage, grimper les échelons de la société. Soldat, diplomate, espion, amant : Aumout est tout cela à la fois.
Sa vie est remplie de passion et d’intrigues, mais cela ne lui suffit pas. Il n’a qu’une seule obsession : l’art culinaire qu’il porte à son paroxysme. Alors que la société agonise sous les coups de la Révolution, tel un alchimiste prêt à toutes les expériences, Aumout cherche le goût parfait, absolu. Mais en cuisine, pas plus qu’en politique, la perfection n’est de ce monde…
« La chair interdite » de Diane Ducret (Editions Albin Michel)
Chair interdite depuis la naissance de la civilisation, le sexe des femmes nourrit les peurs des hommes, leur fournit plaisir et naissance, attise le désir autant que la haine. Tantôt exilé, maudit, conspué ou consacré, mutilé autant qu’embrassé, il aura toujours quelque chose à se reprocher. Il a dicté ses lois et ses désirs à l’histoire de l’humanité. Quand bien même certains hommes, certaines politiques ou religions tentaient de lui prescrire leurs volontés, leurs fantasmes, leurs interdits.
« Churchill m’a menti » de Caroline Grimm (Editions Flammarion)
En juin 1940, les îles anglo-normandes sont démilitarisées et laissées sans défense, à la merci d’une invasion allemande. Les habitants de Jersey en font la douloureuse expérience et doivent faire face aux nazis, qui y construisent des camps d’internement pour la population juive.
« Les anormaux » de Götz Aly (Editions Flammarion)
A l’automne 1939 commence le programme d’euthanasie des personnes déficientes morales et physiques, décrété par Hitler, qui est étendu en 1940 aux délinquants et aux inaptes au travail. Des objectifs étaient fixés, de l’ordre du millième de la population. L’auteur pose la question des valeurs morales et montre comment l’assentiment général a encouragé les nazis à transposer ce processus aux Juifs.
« Choisissez TOUT » de Nathalie Loiseau (Editions JC Lattes)
« Je me souviens de l’ironie avec laquelle on répétait dans ma famille qu’enfant, je « voulais tout ». Pauvre naïve : naïve d’en avoir envie, naïve de croire que c’était possible et naïve de le dire. Naïve, je le suis restée et le revendique : have it all, vivre pleinement sa vie, ne pas renoncer avant d’avoir essayé, je voudrais que cela soit possible pour toutes les femmes. J’ai beaucoup reçu, beaucoup combattu et beaucoup obtenu. J’ai aussi connu dans de nombreux pays, d’innombrables destins de femmes qui m’ont fait réfléchir. J’ai vu dans leurs vies des reflets de la mienne. Aujourd’hui je voudrais partager ce que j’ai vu et vécu, donner envie à d’autres femmes d’oser, de rêver et de changer le monde ».
Nathalie Loiseau se souvient de la petite fille et de l’adolescente précoce, dont on ne savait pas quoi faire. Elle raconte ce parcours hors norme d’une jeune femme entrée à Sciences-Po presque par hasard et qui s’est pris de passion pour le service public, la diplomatie, y exerçant les plus hautes fonctions dans un monde encore très peu ouvert aux femmes. Un parcours qui l’a conduite à diriger l’ENA aujourd’hui, elle qui n’en est pas issue.
Nathalie Loiseau nous raconte ses combats, ses rencontres, des situations tendres, drôles ou révoltantes. Elle nous livre une leçon de courage et d’optimisme où la « passion », la « curiosité » sont les maîtres-mots. Une histoire qui donne envie de ne renoncer à rien, de vivre pleinement sa vie de femme, de mère, de repenser nos rapports au travail et aux hommes.
« Le cercle des femmes » de Sophie Brocas (Editions Julliard)
Le temps des funérailles d’une arrière-grand-mère, quatre générations de femmes se trouvent confrontées à la découverte d’un douloureux secret de famille.
Lia vient d’avoir vingt ans. À la mort de son arrière-grand-mère, elle se retrouve dans sa maison de famille, dans les Landes, avec sa mère, sa grand-mère et la meilleure amie de la défunte. Durant ces quelques jours de funérailles, de deuil et d’intimité partagée, vient le moment d’échanger ses souvenirs, mais aussi de mettre de l’ordre dans les affaires de l’aïeule. Lia découvre à cette occasion des carnets de notes et des lettres soigneusement consignés dans une boîte à chaussures. À sa grande surprise, ces écrits relatent une version bien différente de la disparition du mari de son arrière-grand-mère que celle racontée depuis toujours dans le cercle familial. Poignantes, ces lettres révèlent surtout un destin brisé par la honte et le chagrin.
Lia doit-elle garder pour elle un secret jalousement protégé pendant soixante ans par son arrière-grand-mère ? Ces révélations ne risquent-elles pas de déclencher un cataclysme parmi ces quatre générations de femmes ? Et que faire de l’image si lisse, et en vérité si faussée, qu’elle avait de cette très vieille dame ? Comment lui pardonner son mensonge ? Les conséquences de cette falsification de l’histoire familiale s’éclairent peu à peu dans l’esprit de la jeune fille et bousculent son propre rapport à la famille, aux hommes, à l’amour. Car c’est toute une lignée de femmes qui semble en avoir été victime, en porter les stigmates.
Roman initiatique, Le Cercle des femmes démontre qu’un secret de famille marque – radicalement parfois – toute une descendance. Telle cette tribu très attachante qui a laissé peu de place à l’élément masculin dans le huis clos familial, sans jamais en saisir la raison. Lia saura-t-elle transformer ce sentiment de trahison en pardon ? Sa colère en bienveillance ? Saura-t-elle rompre la fatalité du « cercle des femmes » pour s’ouvrir aux hommes et à l’amour ? Servi par une écriture originale, pleine de fraîcheur, Le Cercle des femmes est porté par une petite musique qui nous entraîne d’une page à l’autre dans une galerie de personnages féminins aussi touchants que fantasques.
« Mon année Salinger » de Joanna Smith Rakoff (Editions Albin Michel)
A la fin des années 90, Joanna, qui vient de terminer ses études de lettres, s’installe à New York où elle a trouvé un poste d’assistante dans une grande agence littéraire. Chaque jour, elle quitte l’appartement minuscule et délabré qu’elle occupe à Brooklyn avec son petit-ami, Don, aspirant écrivain ténébreux et neurasthénique, pour se rendre en métro sur Madison avenue et retrouver l’antique dictaphone et la machine à écrire qui trônent encore sur son bureau. Mais aussi et surtout sa boss, une femme de tête fantasque et charismatique qui semble n’avoir d’autre préoccupation qu’un mystérieux Jerry… Hommage à la ville de New York, des cafés bohèmes de Brooklyn aux terrasses et aux lofts du Lower East Side, Mon année Salinger est aussi un récit d’apprentissage subtil, émouvant et drôle : la trajectoire littéraire et sentimentale d’une jeune femme et sa rencontre avec Salinger.
« Retour Little Wing » de Nickolas Butler (Editions Autrement)
Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l’âge adulte, ils ont pris des chemins différents. Certains sont partis loin, d’autres sont restés. Ils sont devenus fermier, rock star, courtier et champion de rodéo. Une chose les unit encore : l’attachement indéfectible à leur ville natale, Little Wing, et à sa communauté. Aujourd’hui, l’heure des retrouvailles a sonné. Pour ces jeunes trentenaires, c’est aussi celle des bilans, de la nostalgie, du doute…
« Big brother » de Lionel Shriver (Editions Belfond)
Après, entre autres, « Il faut qu’on parle de Kevin », la nouvelle bombe de Lionel Shriver. Toute sa verve sarcastique, sa profondeur d’analyse, son esprit de provocation dans un roman choc partiellement autobiographique sur un sujet brûlant d’actualité : notre rapport névrotique à la nourriture, et son corollaire, l’obésité alarmante dans nos sociétés occidentales.
Femme d’affaires en pleine réussite, mariée à Fletcher, un artiste ébéniste, belle-mère de deux ados, Pandora n’a pas vu son frère Edison depuis quatre ans quand elle accepte de l’héberger. À son arrivée à l’aéroport, c’est le choc : Pandora avait quitté un jeune prodige du jazz, séduisant et hâbleur, elle découvre un homme obèse, contraint de se déplacer en fauteuil, négligé, capricieux et compulsif. Que s’est-il passé ? Comment Edison a-t-il pu se laisser aller à ce point ? Pandora a-t-elle une part de responsabilité ? Entre le très psychorigide Fletcher et le très jouisseur Edison, la tension ne tarde pas à monter et c’est Pandora qui va en faire les frais. Jusqu’à se retrouver face au pire des dilemmes : choisir entre son époux et son frère. Qui aura sa préférence ? Pourra-t-elle sortir son frère de la spirale dans laquelle il s’est enfermé ? Edison le veut-il seulement ? Peut-on sauver malgré eux ceux qu’on aime ?
« Les mots qu’on ne me dit pas » de Véronique Poulain (Editions Stock)
» « Salut, bande d’enculés ! » C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds. Je vais leur prouver que je dis vrai. « Salut, bande d’enculés ! » Et ma mère vient m’embrasser tendrement. » Sans tabou, avec un humour corrosif, elle raconte. Son père, sourd-muet. Sa mère, sourde-muette. L’oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot. Le quotidien. Les sorties. Les vacances. Le sexe. D’un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse. De ce qui aurait pu être un drame, une comédie. D’une famille différente, un livre pas comme les autres.
« Le bonheur national brut » de François Roux (Editions Albin Michel)
Le 10 mai 1981, la France bascule à gauche. Pour Paul, Rodolphe, Benoît et Tanguy, dix-huit ans à peine, tous les espoirs sont permis. Trente et un ans plus tard, que reste-t-il de leurs rêves, au moment où le visage de François Hollande s’affiche sur les écrans de télévision ? Le bonheur national brut dresse, à travers le destin croisé de quatre amis d’enfance, la fresque sociale, politique et affective de la France de ces trois dernières décennies. Roman d’apprentissage, chronique générationnelle : François Roux réussit le pari de mêler l’intime à l’actualité d’une époque, dont il restitue le climat avec une sagacité et une justesse percutantes.
« D » de Robert Harris (Editions Plon)
Paris, janvier 1895. Par un matin glacial, un officier de l’armée, Georges Picquart, assiste devant vingt-mille personnes hurlant « À mort le juif ! » à l’humiliation publique d’un capitaine accusé d’espionnage : Alfred Dreyfus. Picquart est promu : il devient le plus jeune colonel de l’armée française et prend la tête de la section de statistique – le service de renseignements qui a traqué Dreyfus. Dreyfus, lui, est condamné au bagne à perpétuité sur l’île du Diable, il n’a le droit de parler à personne, pas même à ses gardiens, et son affaire semble classée pour toujours. Mais, peu à peu, Picquart commence à relever des éléments troublants dans l’enquête, tout en lisant les lettres de Dreyfus à sa femme dans lesquelles celui-ci ne cesse de clamer son innocence. Et quand le colonel découvre un espion allemand opérant sur le sol français, ses supérieurs refusent de l’écouter. En dépit des avertissements officiels, Picquart persiste et va se retrouver lui aussi dans une situation délicate.
« Les douze enfants de Paris » de Tim Willocks (suite du roman « La Religion ») (Editions Sonatine)
23 août 1572. De retour d’Afrique du Nord, Mattias Tannhauser, chevalier de Malte, arrive à Paris. Il doit y retrouver sa femme, la comtesse Carla de La Pénautier, qui, enceinte, est venue assister au mariage de la sœur du roi avec Henri de Navarre. À son arrivée, Mattias trouve un Paris en proie au fanatisme, à la violence et à la paranoïa. La tentative d’assassinat contre l’amiral de Coligny, chef des réformistes, a exacerbé les tensions entre catholiques et protestants. Introduit au Louvre par le cardinal de Retz, Mattias se retrouve bientôt au cœur des intrigues de la Cour et comprend très vite que le sang va couler dans les rues de Paris. Dans une capitale déchaînée, où toutes les haines se cristallisent, Carla est impliquée au même moment dans une terrible conspiration. Plongé dans un océan d’intrigues et de violences, Mattias n’aura que quelques heures pour tenter de la retrouver et la sauver d’un funeste destin. Tim Willocks est sans aucun doute l’un des plus grands conteurs de notre temps.
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Je m’arrête là, mais je pourrais encore remonter bien plus loin dans les épisodes, tellement il y a de titres prometteurs… Sur ce, je vous souhaite de belles lectures !
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